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Apparitions

de Cendres la Rouge

Dans la région Hauts-de-France, des passants ont été témoins d’un étrange phénomène : des créatures mi-humaines/mi-animales ont été aperçues à diverses reprises dans les rues. Aux dire des témoins oculaires, ces êtres chimériques, à la fois craintifs et curieux, se déplaçaient mystérieusement comme dans un rêve. Aussi surprenants qu’ils puissent paraître, les faits ont pourtant été avérés par plusieurs témoignages concordants. En effet, les apparitions auraient été vues en différents lieux de la commune et il n’est pas impossible qu’elles reparaissent ici ou là. Ouvrez l’œil, vous aurez peut-être la chance de les rencontrer...

Note d’intention

Avec Apparitions, Cendres la Rouge propose une performance théâtrale à géométrie variable qui s’inscrit dans l’espace public et s’en empare comme d’un terrain de jeu. Elle a imaginé pour cela toute une ribambelle de personnages faisant leur apparition au coin d’une rue, sous un abribus, dans un parc, sur un marché ou au beau milieu d’une cour d’école. Ces personnages qui sont-ils ? Des êtres hybrides pour la plupart, mi-humain/mi-animal ou moitié homme/moitié squelette ; des êtres fantasmagoriques, parfois clownesques, souvent poétiques. Ils surgissent là où on ne les attend pas, surprenant le public de par leur étrangeté. S’ils se tiennent à distance, ils sont aussi très curieux des êtres humains qu’ils croisent. Chacun intrigue l’autre. Une rencontre se crée.
Certaines de ces chimères proviennent de formes conçues dès le départ en déambulatoire, tels les fantômes de la Farandole des songe-creux, inventés pour le Musée de Flandre à Cassel ou encore les trois figures de femmes sauvages imaginées pour la Nuit « Sauvage » d’Esch-sur-Alzette, Capitale européenne de la culture en 2022. D’autres personnages, issus de spectacles existants de Cendres la Rouge, s’échappent de leur contexte scénique pour aller à l’encontre des spectateurs. C’est le cas, par exemple, de la dame aux libellules née de Demoiselle Verticale.

Comme tout droits sortis de la forêt des songes, ces êtres fantastiques errent dans les rues chacun suivant sa marotte, qu’ils soient en solo, en duo ou en trio. Certains sont muets ; d’autres pas. Certains entrent facilement en interaction avec les gens ; d’autres se font discrets et ne seront aperçus que par les plus observateurs... C’est le lieu et le contexte, la thématique de la journée, ainsi que l’heure du jour ou de la nuit, qui détermineront lesquelles seront choisies parmi toutes les créatures possibles.

Quelques exemples de créatures

  • les grosses bêtes, deux gros squelettes mi-mammifères/mi-poissons sont revêtus sur le dos tels des peaux d’âne d’un genre nouveau.
  • la momie, entièrement recouverte de bandelettes blanches des pieds à la tête, elle apparaît et disparaît jouant une sorte de cache-cache avec le public. Lorsqu’elle s’immobilise, elle fredonne une ritournelle douce et entêtante.
  • la femme sauvage, avec ses petits bois sur la tête et ses grands bois dans le dos tels des ailes en os, elle regarde les gens et les choses avec curiosité et prudence à la manière des animaux sauvages.
  • les facétieux du carnaval, trois drôles de petits personnages clownesques qui entretiennent un rapport ludique avec le public.
  • l’enquêteur et son assistant, avec sa drôle de dégaine sortie d’un autre âge, ce duo comique est toujours en mouvement, l’un courant après l’autre tel Alice après le lapin blanc. Mais au fait, sur quoi enquêtent-ils au juste... ?
  • l’autoportrait, cet hybride mi-homme/mi-tableau échappé d’un musée se déplace dans son cadre en essayant de se fondre dans le paysage et, se pensant discret, se fige dès qu’il aperçoit quelqu’un.
  • le majordome, un personnage drolatique en queue de pie, à mi-chemin entre serviteur et chef d’orchestre, dévoile un petit musicien-squelette qui joue de son toy-piano avec une grande dextérité.
  • la dame aux mains d’os, énigmatique, elle tend ses mains-squelettes articulées vers les passants. Oseront-ils aller lui serrer la main ?
  • la femme papillon, elle se déplace de façon légère à la rencontre des gens et des choses pour leur présenter son bouquet de papillons. Lorsque le contact est établi, que ce soit avec une personne ou un arbre, les petits papillons se mettent à battre des ailes frénétiquement.
  • les spectres, trois formes fantômes ornées de petits squelettes se déplacent sans bruit et errent mystérieusement ou restent immobiles, entre réalité et fiction.

© Eric Le Brun / Light Motiv / Vidéos : La Farandole des Songes-creux - réalisation : FF Production sur une commande du Musée de Flandres}}

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